COMMENT SE DÉROULE UNE SÉANCE ?
La plupart des écrits ci-dessous sont extraits des brochures du Dr Furter.
IMPORTANT :
- Pour une utilisation thérapeutique, nous n’insisterons jamais assez sur la nécessité de pratiquer d’abord un diagnostic classique, effectué par un médecin, ensuite et seulement ensuite nous préconisons la Méthode Dr Furter. Intégrez la méthode comme un complément et surtout pas comme une substitution !
- Précisons sur le mot « Diagnostic » : Ce diagnostic est TOPOGRAPHIQUE. Il ne remplace en rien le diagnostic classique fait par un médecin. Il n’a pas à être comparé avec le diagnostic classique. Il n’a pas le but de confirmer, ni d’infirmer le diagnostic classique. Ce diagnostic topographique informe uniquement où le praticien doit appliquer la Méthode Dr Furter.
Étape 1 - L'interrogatoire : localisation par le patient de la projection topographique de son problème
L’approche de la méthode s’énonce ainsi : c’est le patient SEUL qui doit donner les premières informations de projection topographiques de son problème, quel qu’il soit (et si possible toutes).
À la suite d’un questionnement très précis effectué par le praticien, dans 90% des cas le patient est en mesure de pouvoir montrer précisément à quel endroit dans son corps il ressent son problème.
Attention ! Lorsque le Dr Furter parle de “problème”, il ne s’agit pas seulement de la douleur, mais aussi de beaucoup d’autres symptômes : fatigue, tension, fourmillement, nausée, angoisse, manque de force, oppression, tête fatiguée/pleine/vide/lourde/engourdie, besoin de fumer, ressenti à la gorge, besoin impérieux de manger ou l'inverse, etc.
Dans 10 % des cas, la personne est dans l’impossibilité d’identifier la zone topographique où il ressent son problème mais par expérience le Dr Furter a identifié la ou les zones où agir par un travail de recherche qui a nécessité des années.
Cette règle du « où appliquer la méthode », cette « sagesse du corps physique » est l’étape la plus importante.
Ce « où » est la clé de voûte de la méthode. Sans cette approche ce concept n’existerait pas !
Avant de commencer l'application de la méthode, il faut être certain de la zone.
Il est défendu de passer à l’étape suivante sans avoir résolu cette question avec CERTITUDE !
Étape 2 - Le diagnostic topographique précis, spécifique à chaque patient : recherche de toutes les zones douloureuses dans la ou les zones pré signalées à l’interrogatoire, avec l’étroite collaboration du patient
Dès la première mise en pratique de la méthode, le professionnel vérifie les propos du patient (pour les 90 % des cas où le patient peut identifier la zone "topographique" de son problème) et il retrouve systématiquement, avec précision, la zone montrée par le patient en début de séance. Les personnes s’exclament spontanément :
« C’est exactement à cet endroit que je me plains ! »
La zone montrée par le patient est considérée comme la pointe d’un iceberg.
Le praticien cherchera donc ensuite, avec l’aide de son patient, s’il y a d’autres zones douloureuses dans la ou les zones pré signalées à l’interrogatoire afin d’effectuer un diagnostic topographique précis.
Ces zones n’ont pas le même ressenti tactile qu’une zone présumée saine.
Cette recherche, qui nécessite une collaboration active du patient, s’effectue par le biais de gestes manuels progressifs, intenses et précis, avec des outils spécifiques.
Le patient doit participer activement lors de la séance. Il tient le rôle principal : c’est lui qui va informer le praticien sur l’intensité de la douleur.
Voici ce que le Dr Furter disait à ses patients : « Vous supportez bien ? », « Ça fait trop mal ? », « Ce n’est pas quand j’aurai fini qu’il faudra me dire que je vous ai fait trop mal. Ce sera trop tard ! », « N’ayez pas peur de me guider ! Vous devez m’aider car c’est vous seul qui pouvez me parler de vos douleurs et cela peut éviter des erreurs de ma part. Si vous ne m’aidez pas je risque d’oublier des points, de rester trop longtemps ou pas assez longtemps sur les zones ».
Quelques précisions sur la douleur : UNE CERTAINE DOULEUR MAIS TOUJOURS SUPPORTABLE.
Les expressions des patients sont multiples et elles décrivent toutes un même ressenti : l’impression que nous agissons sur leur problème là où il siège, corporellement ressentie comme "juste" dès le début et jusqu’à la fin de la séance.
Dans tous les cas la méthode est supportable, non brutal et toujours bien vécu par les patients.
Extrait des écrits du Docteur Furter :
« L'observateur non averti, verra de petites grimaces sur le visage de nos patients. Plus exactement il verra un pli au coin des yeux ; parfois il entendra un petit "aïe". Les réponses sont immédiates et toujours du style suivant : « Je savais ce qui m'attendait, ma voisine m'avait bien expliqué ». « S'il n'y a que ça à supporter pour guérir. S'il le fallait, je suis prêt à en supporter davantage. » …
« Ça fait mal Docteur, mais ça fait du bien… vous pouvez appuyer plus fort. »
Si vous allez au-delà de cette douleur "supportable" vous n’êtes plus dans l'état d'esprit de cette méthode.
Étape 3 - L'application personnalisée
Le praticien effectuera plusieurs passages successifs, entrecoupés de pauses, sur toutes les zones douloureuses, spécifiques à chacun, identifiées lors du diagnostic topographique (étape 2).
Voici les 5 critères qui apparaissent généralement au cours d’une séance :
1. La rougeur
Ce phénomène est très variable d'un individu à l'autre.
2. La chaleur
C’est également très variable d’un cas à l’autre. La peau peut parfois être très chaude. Les personnes traitées parlent de chaleur brûlante.
3. La sensibilité à la douleur change au cours de la même séance
Le patient dit souvent ceci : « c’est une douleur bien différente de celle du début de séance ».
4. Œdème
La zone devient gonflée. Un œdème cutané s’installe. Mais il ne s’agit pas pour autant d’une règle systématique.
5. Ramollissement de la peau
Cette sensation à elle seule suffirait à vous assurer que cette séance est bien avancée et qu’elle a bien répondu à l’action de la méthode.
La durée d’une séance est généralement entre 20 et 30 minutes. Néanmoins celle-ci peut être de 10 à 15 minutes pour certains cas à 45 minutes voire 1 heure pour des cas difficiles.
Le nombre de séances est également très variable. En règle générale, le nombre de séances se situe entre 4 et 8 mais nous sommes régulièrement surpris de constater qu’une ou deux séances peuvent suffire. Nous avons également des cas extrêmes, rares, où il est nécessaire de pratiquer 15 à 20 séances. Il n’y a pas de règle absolue !
À la fin d’une séance, la zone stimulée peut avoir rougi et être légèrement gonflée. C’est une conséquence normale de la stimulation cutanée exercée par le praticien.
Il est également normal, après quelques heures, et surtout le lendemain de la séance, de ressentir des courbatures sur toute la zone stimulée et de remarquer la présence d’hématomes, comme si vous aviez pris un coup. Il n’y a pas à être inquiet, ce sont des réactions normales. Ces effets se résorbent après quelques jours.